le journal web de cynthia

le journal web de cynthia le journal web de cynthia menu accueil derniers messages faites connaître ce blogue archives un blogue de : cynthia un blogue divers par mon blogue.com mercredi 15 août 2007 interroger les réalités sociales dans une perspective historique ma participation à ce carnet se fait de plus en plus rare, mais je l’utilise aujourd’hui comme un appel à tous les enseignants du cours histoire et éducation à la citoyenneté.   je me remets tranquillement à ma préparation de cours (après avoir suivi mes élèves en deuxième secondaire, je reviens en première secondaire) et je reviens là où je m’étais arrêtée en juin : l’évaluation.  cela fait trois ans que je me questionne et que je travaille sur l’évaluation en histoire.  au  fur et à mesure que mes réflexions avancent, d’autres questions surgissent. j’ai lu et relu maintes et maintes fois les documents fournis par le ministère.  hélas, je n’arrive toujours pas à cerner le sens de la compétence «interroger les réalités sociales dans une perspective historique».  je pensais avoir compris et je suivais le sens donné à l’évaluation avec les documents d’alain dalongeville (regards sur les sociétés), mais lorsque le ministère a enfin sorti son document Échelles des niveaux de compétence, je suis retournée à la case départ.  que signifie véritablement «interroger» ?   en lisant les critères d’évaluation fournis avec la compétence (prise en compte de la perspective temporelle dans le questionnement, pertinence du questionnement et profondeur du questionnement), il me semblait qu’il fallait se concentrer sur les questions des élèves.  l’élève lit des textes introduisant l’objet de recherche, relève des informations, puis se questionne.  cependant, dans le document Échelles des niveaux de compétence, l’élève  qui a atteint sa compétence :   -          relève des informations pertinentes dans des sources autres que celles fournies par l’enseignant. -          distingue les faits des opinions dans la documentation. indique des conséquences d’une réalité sociale du passé dans la durée en vue d’effectuer son interprétation. -          propose des moyens pour améliorer sa démarche de recherche.   le terme questionnement n’apparaît plus.  concrÈtement, que doit-on Évaluer ???  ou plutôt, comment ?  car pour ceux qui ont lu ou même utilisé la situation d’évaluation pour le bilan de fin cycle fournie par le ministère savent que la grille d’évaluation donne des maux de tête.        je rappelle que parallèlement à ma formation universitaire, j’ai vu évoluer les nouveaux programmes du renouveau pédagogique, j’ai suivi l’ensemble des débats, j’ai suivi plusieurs formations, je suis allée à des congrès, j’ai étudié les programmes… en somme, j’ai une certaine expérience . cependant, je ressens le besoin de communiquer avec d’autres enseignants qui ont enseigné ce cours, des enseignants avec qui discuter un peu, avec qui échanger sur la problématique de l’évaluation des compétences en histoire.   merci de me répondre,   cynthia     publié par cynthia à 2007-08-15 13:20:02 permalien | 1 commentaire | mercredi 05 juillet 2006 le tbi: bilan en septembre 2005 commençait, pour une année scolaire complète, l’expérimentation du tableau blanc interactif (tbi) promethean dans ma classe. ce projet, tel que présenté dans un article précédent, consistait à tester l’utilisation de cet outil technologique et d’analyser ses apports pédagogiques.  cette expérimentation se faisait en partenariat avec la compagnie de marque qui le distribue, monsieur robert bibeau de la direction des ressources didactiques du ministère de l’Éducation et des sports et avec le centre de recherche sur l’intervention éducative de l’université sherbrooke. l’objectif final était de démontrer la pertinence ou non de cet outil dans le contexte scolaire québécois.   cette expérimentation s’ajoutait à un autre défi : l’enseignement du nouveau programme d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.  en d’autres termes, en plus de trouver «comment» utiliser le tbi dans ma classe, je devais étudier le nouveau programme, le comprendre et préparer des documents de travail.  ce fut une lourde tâche, et je me suis quelque peu essoufflée vers la mi-novembre, où j’ai d’ailleurs dû réduire mon rythme de travail.  je n’ai pas l’intention ici de faire une liste de mon utilisation complète du tableau, ni de rédiger un long rapport.  je vais plutôt y aller en termes de forces et de limites :   forces :   possibilité …   -         de faire annoter par l’élève des images (l’élève encercle les éléments d’une image et les identifie) -         de retour facile sur les hypothèses de travail par rapport à un document (l’analyse  se fait de façon interactive) -         de faire surligner les mots-clés d’un texte par l’élève au tableau -         de mettre en évidence des personnages sur une image -         d’effacer ses erreurs -         d’utiliser un codage de couleurs -         d’ajouter une quantité illimité de pages (pas besoin d’utiliser une brosse à effacer ou de changer de transparent) -         d’utiliser des télécommandes pour des questions interactives (l’enseignant connaît immédiatement le résultat de ses élèves) -         de présenter des documents que l’élève peut déplacer directement sur le tableau dans le but de les placer chronologiquement -         d’écrire au tableau des mots et de les faire déplacer (par exemple, dans le but de placer des groupes sociaux dans une pyramide) -         de mettre en parallèle ou de juxtaposer -         d’avoir accès à une infinité de cartes géographiques et historiques et d’y repérer des pays ou régions -         de réaliser un ruban du temps -         d’intégrer plusieurs médias en un seul     enfin, le tableau rend les activités plus attrayantes et a un effet certain sur la motivation des élèves. il permet aussi une moins grande perte de temps car des pages peuvent être préparées à l’avance (devoirs, vocabulaires, notes…).  je crois que cet outil aurait avantage à se retrouver dans les classes d’élèves ayant des troubles de comportement ou d’apprentissage.   limites :   -         la réalisation d’activités intégrant le tableau exige une plus grande préparation, une connaissance des logiciels pouvant être utilisés et surtout, une grande imagination puisque peu d’enseignants utilisent ce tableau au québec (comparativement à la france ou l’angleterre). -         il faut créer soi-même sa bibliothèque d’images et de fonds de cartes (une dizaine seulement étaient en lien avec l’histoire dans le logiciel de départ). -         je crois que l’attrait associé à l’outil diminue avec le temps et avec la multiplication de l’outil (moins d’attrait si on le retrouve dans toutes les classes). -         il faut utiliser le tableau quotidiennement si on veut qu’il soit rentable (les coûts sont très élevés). -         peu de ressources sont disponibles. -         dernier élément très technique : le stylet est trop fragile ! publié par cynthia à 2006-07-05 23:48:03 permalien | ajouter un commentaire | dimanche 06 novembre 2005 tableau interactif: deuxième partie la nouvelle question : «est-ce qu’on fait des questions avec le tableau blanc aujourd’hui ? »   voilà la nouvelle question que les élèves me posent depuis que j’ai tenté l’expérience des questions interactives avec le tableau, avec et sans la commande activote.  cependant, je suis tout à fait consciente que cette question posée par les élèves sera éphémère et qu’une fois l’habitude prise, le degré de motivation aura une forte tendance à diminuer.  j’explique pour ceux qui ne connaissent pas le tableau blanc interactif (tbi).   j’ai réalisé jusqu’à présent trois banques de questions interactives.  la première portait sur la deuxième réalité sociale, l’émergence d’une première civilisation.  À la fin de la séquence de cours alloués à cette réalité, j’avais préparé une dizaine de questions.  les quatre premières étaient à choix de réponses.  le principe est le suivant :   1)     je distribue une télécommande par équipe; 2)     la question avec le document visuel, s’il y a lieu, apparaît à l’écran; 3)     je presse sur une touche qui permet aux élèves de peser sur la lettre correspondant à leur choix; 4)     à chaque fois qu’une équipe répond, le numéro de cette équipe se noircit à l’écran; 5)     lorsque toutes les équipes ont répondu, je presse sur le tableau sur la fonction du activote et j’obtiens deux observations : le pourcentage des participants ayant répondu à chaque lettre et la réponse de chaque équipe, tout cela selon deux couleurs, vert et rouge, signifiant les bonnes ou mauvaises réponses.   ensuite j’avais préparer différentes questions qui permettait à des élèves de venir à l’avant et d’utiliser le crayon sur le tbi :   1)     une carte du moyen-orient apparaît à l’écran et l’élève doit encercler la zone correspondant au premier foyer de civilisation. 2)     une ziggourat (dessinée) apparaît à l’écran et les classes sociales se retrouvent sur les différents paliers de cette ziggourat, mais en désordre.  l’élève doit faire glisser les classes sociales dans le bon palier.  j’avais préparé le même exercice pour la civilisation égyptienne (pyramide). 3)     il y avait des images et l’élève devait faire l’association de l’image au bon concept, avec une explication.   en somme, rien de très nouveau, je dirais même, rien de très «réforme».  cependant, c’était une façon de vérifier, de façon ludique, certaines connaissances à travers les compétences disciplinaires en développement. ce qui fut étonnant, c’est l’enthousiasme des élèves.  plusieurs élèves sont venus me voir après le cours me disant qu’ils avaient vraiment apprécié l’expérience.  un élève m’a dit : «lorsque vous faites des questions oralement à la fin du cours, je suis moins motivée à répondre.  mais lorsque j’ai la télécommande entre les mains et que le résultat s’affiche, je sens une pression.»  les élèves apprécient aussi venir à l’avant utiliser le  crayon sur le tbi.     l’envers de la médaille : le temps  comme toujours dans le domaine de l’enseignement, c’est la notion de temps qui agit comme variable modératrice.  en effet, pour ce simple petit bloc de questions, il m’aura fallu environ une heure de préparation (trouver des idées, des images, faire les schémas…).  en classe, il faut aussi faire la distribution des télécommandes et arrêter fréquemment les élèves afin que l’activité se réalise dans un minimum de tranquillité et de sérieux ( ils sont très excités, mais c’est tout de même mieux que les voir amorphes ! ). publié par cynthia à 2005-11-06 16:19:21 permalien | 1 commentaire | mercredi 28 septembre 2005 tableau interactif: première partie présentation du projet depuis deux semaines, j’intègre à mon cours un nouvel outil : le tableau blanc interactif promethean. c’est une intégration à court terme (4 mois) puisqu’il s’agit, en fait, d’un projet d’expérimentation où en échange du prêt de ce tableau par la compagnie demarque, je teste l’utilisation du tableau en classe du secondaire dans l’objectif de vérifier la pertinence d’un tel outil technologique en classe. cet outil va-t-il permettre d’augmenter le niveau de motivation des élèves ? va-t-il influencer leur concentration, leur participation et leur intérêt ?   l’outil d’abord, je dois avouer qu’au moment où j’ai reçu le tableau dans ma classe, je regrettais presque ce choix de participer à l’expérimentation car je me demandais quand et comment je trouverais le temps pour m’approprier le logiciel et les différents outils qui accompagnent le tableau.  cependant, j’ai très tôt constaté que le tableau blanc interactif était facile à utiliser.  les fonctions sont nombreuses, mais même s’il n’y a pas de manuel d’utilisation écrit, on peut rapidement, en quelques heures (3-4 heures), en comprendre le fonctionnement, du moins la base. je n’ai pas ici l’intention de tout décrire cet outil.  pour avoir en avoir une représentation, je vous invite davantage à consulter le site de la compagnie (voir lien plus haut).   en ce moment, les élèves terminent un travail écrit lié à la sédentarisation (histoire et éducation à la citoyenneté).  voici brièvement comment j’ai utilisé cet outil jusqu’à présent.   -          j’ai invité des élèves à venir à l’avant, prendre le crayon (crayon tactile qui a le même rôle qu’une souris) et déplacer les images qui étaient au tableau et les mettre dans la bonne colonne : paléolithique ou néolithique. -          j’ai choisi une carte du croissant fertile sur internet que j’ai ajoutée à la bibliothèque d’images fournies avec le logiciel activstudio (lui-même fourni avec le tableau). puis, au cours, j’ai transposé cette image sur ma feuille de présentation (à l’écran) et j’ai fait avec le crayon des annotations. -          les élèves avaient à réaliser un travail écrit.  avant le cours, j’ai rédigé sur mes feuilles de présentation la mise en scène de leur travail et les critères d’évaluation.  au cours, j’ai lu la mise en scène dernière eux, au fond de la classe, et j’ai changé les pages (un peu comme tourner les pages d’un livre) avec le crayon, tout en restant à l’arrière de la classe, grâce à la tablette (activslate). -          À chaque cours, j’utilise le tableau blanc comme si j’utilisais un tableau vert avec une craie (écrire un devoir, les concepts, des explications…).  je vais arrêter ce premier retour ici, mais je vais tenter d’écrire un billet de façon hebdomadaire afin de décrire l’utilisation que j’en fais en classe et l’influence de cet outil chez les élèves. publié par cynthia à 2005-09-28 13:27:10 permalien | 1 commentaire | jeudi 22 septembre 2005 la réforme : le canton de genève, en suisse hier soir, à l’émission le point, on abordait le sujet de la réforme en suisse, dans le canton de genève (appelée la rénovation).  différentes personnes exposaient leur point de vue sur l’implantation et les retombées de cette réforme depuis ses débuts, il y a dix ans. on y présentait rien de vraiment nouveau que ce que nous avons pu lire dans les journaux au cours des derniers mois. par la suite, la journaliste dominique poirier rencontrait clermont gauthier, de la chaire de recherche du canada en étude de la formation à l'enseignement, à l'université laval.  une de ses affirmations m’a interpellée : «…très très souvent, ou sinon je dirais que c’est une tendance majeure : un enseignement très systématique, très structuré, est davantage associé à la réussite scolaire des élèves, et particulièrement ceux provenant des milieux défavorisés et qui sont en difficulté d’adaptation et d’apprentissage. alors je dirais que c’est quand même inquiétant de voir que notre réforme mette de l’avant des pédagogies de projets, des approches par découverte…»   dites-moi, en quoi la réforme ne peut-elle pas aller de pair avec «enseignement structuré» ?  pourtant, j’enseigne depuis maintenant trois semaines à des élèves de première secondaire, et tout en leur faisant découvrir par eux-mêmes ce qu’est la sédentarisation et les concepts de territoire, échange, hiérarchie sociale, pouvoir, production, division du travail, propriété et société qui y sont sous-jacents, j’applique un enseignement très structuré. en effet, je dois encadrer au maximum mes élèves pour qu’ils parviennent à se questionner sur cette réalité sociale et l’interpréter. je dois structurer mon enseignement de sorte qu’ils ne s’éloignent pas trop de la tâche demandée. l’enseignement par découverte ne signifie pas «va mon grand, découvre tout seul !». dans le cas ci-présent, j’ai d’abord fait une mise en situation en grand groupe. puis, à chaque début de cours qui a suivi,  je suis revenue sur les concepts reliés à la réalité sociale, j’ai ré-expliqué les étapes du travail, j’ai précisé l’étape qui était à compléter pour le cours, j’ai questionné les élèves sur ce qu’ils avaient appris au cours précédent et j’ai refait le même cheminement à la fin du cours. puis, lorsque des difficultés générales survenaient, on s’arrêtait pour faire le point et je donnais d’autres explications.  au contraire, je trouve cette démarche de travail beaucoup plus structurée que la simple prise de notes à tous les cours par exemple.   je dois m’arrêter d’écrire à l’instant, mais je tiens à revenir, dans un autre billet, sur ma démarche de travail en cours d’histoire et éducation à la citoyenneté en première secondaire.  en effet, c’est la première fois que j’enseigne à ce niveau et je suis étonnée de voir à quel point les élèves travaillent bien et qu’ils sont capable de raisonner. publié par cynthia à 2005-09-22 21:25:02 permalien | 5 commentaires | mardi 30 août 2005 Économie et éducation je lisais ce matin l’article de paul picher dans le journal la presse intitulé «y a-t-il trop d’élèves dans les classes ?».  on pouvait y lire qu’une enquête démontrait que, contrairement à l’opinion partagée par plusieurs disant qu’il y a trop d’élèves par classe, les élèves des classes nombreuses réussissent tout aussi bien, sinon mieux, que les classes moins nombreuses. on disait aussi que «les provinces qui favorisent les classes plus petites doivent forcément embaucher plus d’enseignants, et donc être moins regardants sur les qualifications professionnelles».  on terminait en disant qu’avec l’économie de salaire des gros groupes, on pouvait diriger cet argent vers d’autres ressources scolaires.   bon. laissons cette enquête un peu de côté, car de toute façon, on peut facilement trouver d’autres études qui vont démontrer le contraire.  comme tous les autres enseignants de première secondaire, j’ai des groupes de 36 élèves, ce qui est considéré comme étant élevé par rapport à la moyenne des écoles publiques (autour de 30 élèves).  l’an dernier, j’avais des groupes autour de 33 élèves et un groupe de 22 élèves… et les élèves de ce groupe n’ont pas mieux «réussi» (car il faudrait se questionner sur la fameuse définition de ce que c’est, réussir) que les autres groupes, ce qui semble venir appuyer l’enquête.  j’ai même enseigné au togo dans des classes de 80 élèves et les élèves «réussissaient». cependant, et je crois que mes collègues peuvent en attester, ce n’est pas tant le nombre d’élèves que celui de groupes qui dérange.  en effet, il faut préciser que plusieurs enseignants font presque de «l’élevage» (attention à voir la symbolique et non pas le vrai sens du terme!) comme dirait une de mes collègues, en ayant 7-8 groupes et même 14 (en religion et morale).  multiplions tous ces groupes par des classes de 36 élèves…  c’est là que se trouve une partie du problème.  n’oublions pas que, même si le ministère de l’Éducation, du loisir et du sport demeure encore très «vague» à ce sujet, nous devons aussi évaluer (eh oui!) tous ces élèves et les soutenir dans la réforme scolaire entamée.  Évaluation continue à l’aide de grilles, encadrement de l’élève dans son développement des compétences disciplinaires et transversales, bilan des apprentissages en fin de cycle… est-possible de bien le faire ? et le temps pour bien connaître et apprécier tous mes élèves ?  ce fameux «contact» humain avec les élèves est beaucoup plus difficile à avoir dans une classe de 36 élèves, qu’une classe de 25 élèves, vous en conviendrez, je l’espère. publié par cynthia à 2005-08-30 13:37:55 permalien | 3 commentaires | dimanche 28 août 2005 intégration des tic en milieu scolaire quel article pesant en émotions et empreint de réalisme et de vérité que celui de m. jobin, écrit un peu plus tôt cette semaine, et qui répond à la question soulevée sur le blogue de  l’aquops, lui-même faisant référence à cinq articles parus dans le devoir.  je n’ai pas l’intention de reprendre ici tout ce qui a été dit dans ces textes, mais je voudrais simplement écrire un commentaire concernant le sujet, l’intégration des tics, tout en faisant référence au texte de m. jobin. ---------- À tort, on a pensé qu’«intégrer» les technologies de l’information et de la communication signifiait «faire entrer» des ordinateurs dans nos écoles.  ainsi, malgré le fait que plusieurs écoles se retrouvent avec cet outil de travail aujourd’hui, plusieurs enseignants ne savent quoi en faire.  jusqu’à cette année, où «exploiter les technologies de l’information et de la communication» devient une compétence transversale, donc l’affaire de tout le monde, certains enseignants se disaient que le cours d’informatique était là pour ça : on intégrait les tic en informatique…  d’ailleurs, cette année, le cours d’informatique a été conservé à notre école en première secondaire.  mais attention à l’interprétation.  je n’ai pas dit que les cours d’informatique étaient inutiles, au contraire.  cependant, il ne faut pas penser que c’est à l’enseignant d’informatique seulement de voir au développement de cette compétence. mais la crainte par rapport au développement de cette compétence dans nos cours est fort compréhensible : comment intégrer les tic si l’enseignant lui-même ne les intègre pas et pire, ne sait pas comment les intégrer en classe, dans une situation d’apprentissage.  je soulève donc ici deux problématiques : la formation et l’application. ---------- À la fin de son texte, m. jobin propose plusieurs pistes de solution quant à cette intégration des tic.  cependant, je reste sur mes gardes par rapport aux deux premières :   «1- appuyer uniquement les enseignants qui sont déjà très en avance. ces derniers créeront des modèles que d'autres pourront éventuellement adapter. au lieu de s'arrêter à la première difficulté rencontrée, ils sauront analyser la situation et trouver les solutions.2- aux enseignants déjà en avance, fournir rapidement tout ce dont ils ont besoin.»   je me questionne sur le terme «en avance».  que signifie-t-il ?  car je dois préciser que si j’étais une enseignante plus que débutante il y a deux ans, étant intéressée par les tic en milieu scolaire, mon école m’a appuyée dans le développement de cette compétence chez moi, puis en classe chez mes élèves.  je dois cependant avouer que j’avais des modèles qui m’entouraient.  mais je ne crois pas qu’il faille uniquement privilégier «les enseignants qui sont déjà très en avance» en pensant qu’ils créeront un mouvement de vague. publié par cynthia à 2005-08-28 18:03:25 permalien | ajouter un commentaire | lundi 22 août 2005 nouveau site internet cela fait plus d’un mois que je travaille sur la préparation du cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté et en parallèle, sur la réalisation de ma nouvelle page internet.  en voici donc le lien : www.classomption.qc.ca/histoire  si j’ai décidé, encore une fois, d’avoir un site internet accompagnant le cours, c’est dans le seul but d’aider l’élève et de fournir des ressources supplémentaires.  en effet, je mets toujours en ligne la planification des cours (les élèves absents au cours peuvent savoir ce qu’ils ont «manqué»), des liens vers quelques règles de méthodologie, des ressources supplémentaires (sites d’histoire, atlas, journaux …) et bien entendu, le plan des situations d’apprentissage que je fais en classe et des liens pour effectuer leur recherche pour chaque réalité sociale.  Étant ouvert à tos, j’invite aussi les enseignants à m’écrire afin d’améliorer ce site. publié par cynthia à 2005-08-22 11:40:40 permalien | 1 commentaire | vendredi 19 août 2005 formation feep-août 2005 c’est dans le site enchanteur de la station écotouristique duchesnay que s’est déroulé la formation en univers social de la feep dirigée par mesdames line lamarre et suzanne laurin.  nous étions une quarantaine d’enseignants d’histoire et de géographie à s’y être inscrit.  pour la première fois, enfin, nous étions tous rassemblés ensemble, et non pas séparés dans deux locaux différents.    cela  fait maintenant un an que je lis et étudie le nouveau programme en univers social et cette formation m’a fait réaliser que j’avais évolué depuis ce temps.  en effet, cette formation était très «pratique» et demandait à se référer constamment au programme.  comme j’y suis plongée depuis plus d’un an, j’ai réalisé que j’avais beaucoup d’aisance, mais qu’il me restait encore un bon bout de chemin à parcourir pour l’appliquer correctement.   si cette formation était surtout «pratique», c’est qu’en trois jours, nous avons en équipe rédigé les bases d’une situation-problème, d’un projet, d’une situation d’apprentissage intégrant la géographie et l’histoire et une autre inter-disciplinaire.  mon cerveau n’en pouvait plus après ces trois jours !  cependant, ce fut très enrichissant tout ce travail d’équipe et les rétroactions des animatrices qui s’en suivaient.   je termine en notant quelques points techniques retenus (aucun classement):   -         une situation-problème ne commence pas nécessairement par une question  (lire de vecchi et dalongeville); -         attention au terme projet ! -         il est possible de réaliser des activités en reliant le programme d’histoire et d’éducation à la citoyenneté et celui de géographie, mais il faut faire attention à ne pas seulement relier des contenus.  il est possible, par exemple, de faire une activité portant sur une réalité sociale,  mais en intégrant une compétence d’ordre géographique; -         il n’est pas nécessaire d’intégrer toutes les composantes d’une compétence pour une situation d’apprentissage ou autre; -         l’évaluation… toujours rien ! publié par cynthia à 2005-08-19 14:30:12 permalien | ajouter un commentaire | dimanche 13 mars 2005 sauver sa peau mon commentaire fait référence au texte «prendre le temps»  paru dans le dernier numéro de la revue traces de la sphq.  on y écrit, entre autres, qu’il faut s’élever contre ceux qui détournent les bases de la réforme en histoire.  on y dénonce les écoles qui contractent le temps prévu à l’enseignement de l’histoire et de la géographie ou qui proposent un enseignement semestrialisé. avant d’exprimer mon commentaire, je tiens seulement à préciser certaines réalités :   -         plusieurs enseignants d’histoire n’ont pas de formation en géographie et inversement; -         le nouveau programme de géographie comporte beaucoup plus de changements dans son contenu que celui d’histoire; -         pour septembre, en première secondaire, le régime prévoit 150 heures d’enseignement pour l’univers social, ce qui constitue une augmentation par rapport à l’actuel régime, mais qui implique cependant que moins d’heures sont allouées aux disciplines respectives (75 heures au lieu de 100 heures).   l’équipe de l’univers social a dernièrement été rencontrée par notre direction d’école afin que l’on s’exprime sur ce qui est prévu comme enseignement l’année prochaine.  fort heureusement, le nombre d’heures d’enseignement n’est pas remis en cause, mais la semestrialisation est un choix que nous avons envisagé, un choix cependant qui se veut à court terme!  un an. un retour serait fait par la suite.   pourquoi modifier ce qui est prévu en offrant chez l’élève 5 mois d’études en géographie, puis les 5 autres mois en histoire?  simplement pour…sauver sa peau à titre d’enseignant!  en effet, nous avons proposé d’éliminer, pour cette année, l’option d’enseigner à la fois la géographie et l’histoire aux élèves.  enseigner avec de nouvelles approches et de nouveaux programmes deux matières s’avérait pour la plupart d’entre nous inhumain, d’autant plus que tous n’ont pas reçu la formation dans les deux disciplines. cette proposition nous semblait un peu trop ambitieuse.  l’autre option qui respecte la réforme aurait été d’enseigner toute l’année une matière, mais à tous les groupes, soit 288 élèves!  donc très rapidement s’est dessiné une autre option, qui ne respecte certes pas le développement d’une compétence chez l’élève, mais qui est beaucoup plus humaine pour l’enseignant : la semestrialisation.   notre direction d’école n’a pas encore donné sa décision, mais peu importe ce qu’il en sera, je crois que si l’on veut permettre le développement de compétences disciplinaires et transversales chez l’élève, les enseignants doivent être en mesure d’effectuer un suivi, un encadrement adéquat de ces derniers.  pour ce faire, un nombre de groupes d’élèves restreint s’impose. publié par cynthia à 2005-03-13 17:04:04 permalien | 2 commentaires | vendredi 12 novembre 2004 tous ces malentendus de la réforme je viens tout juste de lire, sur la page d’accueil du site de discas (www.discas.ca/documents/malentendusreforme.html), un texte intitulé «les malentendus de la réforme».  quels malentendus?  et bien le fait que la réforme est uniquement synonyme de «mega-projet», d’interdisciplinarité et de travail coopératif.  ce texte présente donc clairement les très faciles déviations que peut engendrer l’application de la réforme, selon l’interprétation que l’on en fait.   en effet, ce n’est pas parce que l’on réalise un projet multidisciplinaire que l’on devient «type-réforme».  au contraire, ce type de projet devient parfois le collage d’une activité par matière sur un contenu commun comme toile de fond.  il vaut parfois mieux se concentrer sur la réalisation d’une situation d’apprentissage de classe qui va motiver l’élève et va rejoindre l’une des compétences disciplinaires du programme.  du même élan, le développement du travail coopératif ne supprime pas le travail individuel pour autant et l’interdisciplinarité ne doit pas devenir le cœur de notre enseignement.  le texte rappelle que la réforme ne comprend pas seulement des compétences transversales, mais aussi, et surtout, des compétences disciplinaires que l’élève doit développer. en somme, la clé du succès demeure la même : diversifier ses approches! publié par cynthia à 2004-11-12 22:15:20 permalien | 1 commentaire | mardi 02 novembre 2004 retour et évaluation il y a déjà plus d’un mois, j’écrivais un article concernant ma première situation d’apprentissage «type réforme» en géographie. je prends donc aujourd’hui le temps de faire un bref retour sur mon expérience et tout particulièrement sur un des problèmes que j’ai éprouvé.  suite à l’énoncé de cette problématique de classe, je vous présenterai mon questionnement face à l’évaluation à l’intérieur de la réforme.   pour ma première situation d’apprentissage, tout en appliquant l’idéologie de la réforme, je travaillais avec les élèves sur une problématique  que j’avais moi-même rédigée à partir d’une partie du contenu du nouveau programme de géographie (territoire région-une région touristique du québec). les élèves ont, de façon générale, bien réussi le travail exigé, malgré quelques problèmes d’organisation et de méthode.  en effet, les élèves sont très peu habitués de travailler en même temps avec plusieurs sources, et parfois même des sources de plusieurs médias (site internet, photo, carte, film, revue).  c’est comme s’il avait fallu que pour chacune des questions de l’étape de recherche des informations je précise le document et même la page exacte où trouver l’information.  de plus, j’ai éprouvé certaines difficultés à évaluer le travail des élèves.  c’est d’ailleurs sur ce point que je veux m’arrêter.   puisque pour plusieurs questions les réponses étaient soit de nature réflexive, soit à réponses multiples, il m’était difficile de rapidement corriger les dossiers. aussi, initialement, je voulais évaluer une des compétences transversales, la coopération. cependant, même en tentant de trouver un petit moment en classe pour réaliser cette évaluation critériée, le temps ne s’est jamais présenté ! en réfléchissant un peu, j’ai pensé à un intermédiaire : une auto-évaluation et une co-évaluation, par les autres membres de l’équipe, de la compétence visée.  par la suite, à la lecture de ces évaluations, j’aurais la possibilité d’ajouter un commentaire, s’il y a lieu.  je sais très bien que plusieurs enseignants utilisent parfois ce type d’évaluation, mais est-il possible de l’utiliser pour chacune des neuf compétences transversales de la réforme? si la réponse s’avère négative, comment pouvons-nous y arriver ?  d’autre part, je me questionne quant aux échelles d’évaluation.  en ce moment, j’évalue sous forme de notes puisque les bulletins scolaires sont rédigés en fonction de ces notes, mais on ne m’a toujours pas répondu sur les «futures» échelles d’évaluation.  si on observe le milieu du primaire on choisit des cotes de 1 à 4.  une de mes collègues de travail qui a enseigné en ontario me disait que dans leur milieu, ayant trop de difficulté à justifier le choix d’une cote plus qu’une autre, ils ont décidé d’ajouter la possibilité d’un «+» à la cote, de sorte qu’ils se sont retrouvés avec une échelle de huit cotes.  je dois avouer que c’est ce que nous vivons en ce moment avec plusieurs des grilles du programme d’éducation internationale, et que cette élasticité de l’échelle nous donne un plus grand choix pour l’évaluation.  bientôt, en novembre, je retournerai à la seconde partie d’une formation du ministère de l’Éducation où l’on nous a promis de faire un retour sur la problématique de l’évaluation.  j’espère ne pas être déçue… publié par cynthia à 2004-11-02 22:07:23 permalien | 2 commentaires | lundi 06 septembre 2004 une première situation d'apprentissage motivée par ma lecture du nouveau programme de l’univers social au secondaire, motivée aussi par ma formation suivie en mai concernant le nouveau programme de géographie, j’en étais déjà en fin d’année à réorganiser ma planification scolaire en fonction de l’étude des territoires.  je réfléchis, je cherche, j’organise et je rédige depuis plus de trois semaines sans presque m’arrêter.  cependant, plus je cherche, plus me viennent à l’esprit des idées et des éléments à ajouter dans ma première situation d’apprentissage d’année et plus je trouve des ressources, plus je m’aperçois que j’oublie des composantes des compétences disciplinaires.  mais le temps, ce fameux temps si précieux parce qu’il est toujours trop court, a freiné mon élan de réflexion et de «production». certes, j’étais encore motivée à poursuivre la rédaction de ma situation d’apprentissage, mais je dois aussi enseigner… voici donc en ligne un premier territoire à l’étude, celui de la région touristique de québec.   dès le début de la situation, je pose un problème et je questionne l’élève sur ses pratiques touristiques pour l’amener à réaliser la nature sociale du tourisme reliée au concept d’espace.  j’ai bien voulu au départ laisser le choix à l’élève d’étudier l’organisation de l’une des vingt régions touristiques du québec, mais la tâche m’est rapidement apparue impossible.  j’ai donc choisi de mettre à l’étude la région de québec avec comme optique d’évaluer deux compétences chez l’élève : sa capacité à lire l’organisation du territoire et sa capacité à démontrer sa conscience citoyenne.  le programme précise que l’élève devra construire sa conscience citoyenne planétaire, mais j’ai voulu me limiter à seulement l’étude d’une région du québec étant donné que j’enseigne officiellement toujours le programme actuel.  je n’ai donc pas prévu de comparaison avec d’autres régions touristiques du monde qui subissent à une échelle beaucoup plus grande que la région de québec les effets du tourisme de masse.   lire l’organisation d’une région touristique, c’est analyser des représentations de cette région, décoder des paysages que des auteurs, des peintres, voire des urbanistes ont de cette région.  cependant, le problème réside dans les sources.  il faut fouiller, chercher et souvent très longtemps avant de trouver un document pertinent pour la région à l’étude.  ensuite, il faut saisir le sens donné par les actions humaines sur la région touristique.   mais quelles actions ?  avant de soumettre à l’élève un tel questionnement, il faut d’abord soi-même y répondre et trouver les documents appropriés pour que les élèves puissent y répondre. en somme, une tâche ardue et un travail incomplet, mais au moins j’ai une situation d’apprentissage de base pour laquelle je n’aurai qu’à modifier et à ajouter les éléments manquants l’année prochaine. publié par cynthia à 2004-09-06 21:48:52 permalien | 1 commentaire | vendredi 27 août 2004 retour en classe les vacances sont terminées et une seconde année scolaire s’entame. j’ai bien su profiter de ce congé, mais j’ai tout de même travaillé sur la réalisation de ma nouvelle page internet.  nouvelle parce que la configuration est différente, mais surtout nouvelle pour son contenu.   d’abord, j’ai voulu retravailler mon site afin de le rendre plus complet pour les élèves, d’autant plus qu’ils auront quotidiennement à l’utiliser.  en effet, mon collège a bien voulu investir dans une autre classe-laboratoire (trois autres collègues de l’univers social en ont une) de géographie avec 18 postes d’ordinateurs.  je devais donc maximiser l’outil de travail.   d’autre part, j’ai retravaillé le contenu du site en vue de la réforme.  en plus des différents changements qu’incarne la réforme, et des changements qui s’en suivent sur nos méthodes d’enseignement, en géographie, le contenu disciplinaire est complètement transformé.  cependant, on retrouve beaucoup de similarités avec les thématiques du cours de géographie du québec et du canada.  ce que j’ai donc voulu faire cette année, c’est tenter d’enseigner mon cours non plus par module, mais par territoire-région et non plus par objectif, mais plutôt par compétence. une tâche certes très lourde, mais très motivante.  dans ce contexte, les actuels manuels de géographie sont plus ou moins utiles et puisqu’il n’existe aucun matériel, l’utilisation des tic devient encore plus intéressante.   en terminant, si l’an dernier, mes objectifs de travail étaient de réaliser un site internet pour mon cours de géographie et de produire quelques activités intégrant les tic, dont un projet de journal web dans le cadre de la semaine de l’univers social, cette année, mes objectifs sont plutôt de réaliser quelques situations d’apprentissage intégrant les compétences disciplinaires et transversales et mettre en pratique l’utilisation du portfolio électronique chez l’élève. publié par cynthia à 2004-08-27 15:15:16 permalien | 3 commentaires | vendredi 25 juin 2004 le dossier de presse depuis plus de 10 ans, les jeunes français participent à une «semaine de la presse dans l’école» organisée par le ministère de l’Éducation nationale.  dans un cadre d’éducation civique, ils sont invités, entre autres, à découvrir la diversité des médias d’information. au québec, il n’existe pas d’activité de la sorte à grande échelle.  cependant, quelques enseignants intègrent l’éducation aux médias à leur cours ou encore, tentent seulement d’initier leurs élèves à l’appropriation d’un média.  c’est d’ailleurs ce à quoi je me suis limité cette année.  en effet, j’ai d’abord intégré environ cinq minutes, presque à chacun de mes cours du mois de septembre à avril, une «capsule actualité».  je faisais référence à des articles de journaux, aux éditoriaux et caricatures. puis, jusqu’à la fin de l’année, les élèves devaient eux-mêmes produire un dossier de presse.   tous les jours, les événements marquants de l’actualité se déroulant au canada et à l’étranger y sont rapportés le plus fidèlement possible dans les journaux.  lire le journal permet de s’informer des grands enjeux de l’heure et de s’ouvrir sur notre communauté, sur la société dans son ensemble et sur le monde.  c’est dans ce cadre que s’est intégré mon projet de «dossier de presse».  en effet, au cours des mois d’avril et mai, mes élèves devaient repérer dans les journaux deux articles concernant des événements importants survenus au québec, deux survenus au canada (autre province que le québec ou le canada dans son ensemble) et deux survenus ailleurs en lien avec le canada, ou survenus au canada mais en lien avec un autre pays.  des consignes très claires de présentation du dossier de presse étaient soumises : découper l’article de journal ou le photocopier avec le sceau de la bibliothèque, coller l’article proprement, ajouter la référence de l’article, puis un résumé d’environ 50 mots pour chacun.  ils devaient aussi répondre à quelques questions générales pour chaque article.  deux points étaient alloués pour un travail broché.  la pondération de ce travail était 35% de la quatrième étape. il y avait deux échéances : après le premier mois, j’exigeais qu’ils aient réalisé la moitié du travail.  j’ai vérifié un à un le début de leur dossier de presse.  puis, un mois plus tard, l’ensemble de leur travail devait être remis. aucun retard n’était permis, comme à l’habitude.    suite à cette activité, voici quelques constats et une réflexion.   constats :   problème de gestion : 240 dossiers de presse à récupérer, transporter… quel boulot! d’autant plus qu’une trentaine de dossiers n’étaient pas brochés et certains articles étaient collés sur des feuilles 8 ½ x 14.  je me retrouvais ainsi avec un groupe en particulier où tout dépassait et où il était facile de mélanger des dossiers.   choix de la source : lors de la présentation du travail, j’ai pris quelques minutes afin d’expliquer l’actualité des «trois s» (sexe, sang, sport) qui guide le contenu des tabloïds.  sans diriger les élèves vers un journal en particulier, j’ai tenté d’expliquer aux élèves qu’ils risqueraient davantage de trouver des articles pertinents dans des journaux tel le devoir ou la presse.  malgré tout, je me suis retrouvée avec quelques élèves dont les articles provenaient en grande partie du journal local.    la pertinence des articles :  j’avais insisté sur le fait qu’un article où l’on parle de monsieur x qui a assassiné sa femme ou l’article où la chanteuse y qui sort son nouvel album n’étaient pas des événements importants survenus au québec et que ces articles n’étaient pas pertinents dans le cadre du cours de géographie.  je croyais qu’ils pourraient utiliser leur bon jugement facilement…est-ce que la ristourne d’un million de dollars de la caisse populaire st-paul-l’ermite est un événement important au québec?   la présentation de l’article :  j’aurais dû prendre le temps d’expliquer aux élèves le principe de «la une» d’un journal.  pourquoi?  parce que plusieurs élèves pensent que les articles de «la une » sont complets.  pourtant, il est toujours inscrit «suite de l’article en page…».  plusieurs élèves se retrouvaient donc avec une moitié d’article.   la méthode de travail : quelques élèves n’avaient pas les références de leurs articles.  c’est qu’ils avaient découpé leurs articles, puis les avaient mis dans la pochette de leur agenda, se disant qu’ils feraient le reste plus tard, voire la veille de la remise.  ils ne savaient donc plus les références.   réflexion :   avec l’avènement du portfolio électronique dans notre institution, je me demande s’il ne serait pas préférable d’exiger un dossier de presse virtuel où les élèves choisiraient des articles directement d’internet sur les sites des journaux (cyberpresse, le devoir…), les colleraient dans word, ajouteraient leur résumé et les informations demandées et déposeraient leur travail dans leur portfolio.  en entrant dans la classe la journée de la remise, je saurais au moment même, en un seul clic, quel élève n’aurait pas déposé son travail et je pourrais corriger directement à partir de mon ordinateur.  cependant, je m’inquiète du risque à mon avis plus grand du copiage.  par cette méthode du portfolio, il devient facile de s’envoyer des articles et résumés entre amis et de changer quelques mots des résumés.    nouveauté :  j’ai discuté avec l’enseignante d’anglais de troisième secondaire et pour l’année prochaine, le dossier de presse sera intégré dans les deux matières.  les élèves devront obligatoirement réaliser la moitié de leur travail en anglais. publié par cynthia à 2004-06-25 13:22:26 permalien | 2 commentaires | mardi 18 mai 2004 c'est un départ ! au même moment, il y a un an, je terminais mes derniers travaux de baccalauréat en enseignement des sciences humaines au secondaire et me préparais pour mes examens.  j'étais loin du québec, sur un autre continent, et j'étais très loin de savoir ce qui allait se produire à mon retour. un an plus tard, j'ai une tâche complète dans un excellent collège privé où je côtoie des professeurs qui m'ont enseigné au secondaire, parce que j'y étudiais.  un an plus tard, j'ai réalisé un outil pour mes élèves, une page web, j'ai tenté de multiples expériences pédagogiques utilisant, entre autres, les technologies de l'information et des communications et j'ai participé à des formations qui m'ont permis d'échanger, d'apprendre et qui m'ont donné le goût d'avancer.  d'avancer où ? vers la réforme, vers de nouvelles applications pédagogiques, vers les tic... vers une communauté où je pourrai partager mes expériences et échanger. parmi les enseignants de mon milieu, j'ai le privilège de travailler particulièrment avec trois enseignants d'expérience et à l'avant-garde.  je dis d'«expérience», puisqu'ils ont déjà plusieurs années d'enseignement derrière eux et donc, des connaissances acquises sur une longue période auxquelles s'ajoutent des moments de réflexion qui les ont amenés à modifier leur enseignement. et puis, je dis à l'«avant-garde» non pas parce qu'ils inventent de nouveaux modèles en éducation, mais plutôt parce qu'ils ont déjà procédé à la rupture du paradigme de l'enseignement et qu'ils se présentent comme étant novateurs dans le milieu.  pourquoi prends-je le temps de les citer ? simplement parce qu'en cette première année d'enseignement, ils m'ont soutenue dans mon cheminement, tout particulièrement dans celui de l'intégration des tic et que parce que l'un de ces collègues m'a aujourd'hui fait découvrir l'univers totalement inconnu pour moi du weblog.   j'ai donc décidé de me lancer dans l'écriture de ce journal web. plusieurs raisons expliquent ce choix.  d'abord, la volonté de partager et d'échanger mes expériences dans le domaine de l'éducation, mais aussi de connaître celles des autres, à la fois enseignants, spécialistes ou acteurs en éducation.  ensuite, je me lance dans cette aventure pour répondre à un besoin, celui d'écrire. en effet, avoir un journal web, c'est aussi prendre le temps d'écrire régulièrement ses pensées, ses commentaires et ses réflexions. finalement, ce journal permettra de répondre à l'objectif fixé en début d'année par notre institution aux enseignants, particulièrement ceux nouvellement arrivés: la réalisation d'un portfolio professionnel.  je vais donc joindre d'ici peu à ce carnet mon curriculum vitae, mes formations et mon implication dans le milieu. et c'est un départ!    cynthia lizotte publié par cynthia à 2004-05-18 23:06:49 permalien | 132 commentaires | liens norbert viau (xml)clément labergemathieu noppenmario asselinytsejamergilles jobin catégories

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